TRADITIONS POPULAIRES
Le yin et le yang, vice et versa, je t'aime moi non plus, et puis l'eau et le vin, chacun sa façon, et advienne que pourra. Mais si la barrique n'a plus de lien avec le sang du seigneur, il y a fort à boire que le puits donne encore de l'eau de là.
Le Moulin de Chabrot à Montbron et sa double roue historique en 2005.
L'antre du four à pain. Le four dit banal, au centre du village, comme le noyau du fruit, à reproduire l'essentielle nourriture issue du travail paysan grâce à la culture de sa terre.
Marende 1990 à Varaignes, le cordier.
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Le folklore landais pérennise la tradition populaire des échassiers, ces bergers « tchanqués » (équipés d’échasses en gascon) avec les facteurs et « coureurs » de nouvelles. L’usage des échasses remonterait au 18è siècle et prend fin au 19è siècle, avec la disparition du système agro-pastoral, dont elles sont le symbole. Photo 1984, Saint-Vincent de Tyrosse.
L'école communale, une institution républicaine socle de l'avenir de chacun encore aujourd'hui, quand on connait l'implication des enseignants, une vocation altruiste s'il en est.
Le fournil, chaud comme le bon pain.
Une crèche d'étable comme il en existe plus en fonctionnement. Les vestiges d'un élevage révolu.
Au début du 20ème siècle, le lit conjugal et le berceau se trouvaient dans un coin de la seule pièce d'habitation.
La "couade", appellation franco patoisante.
Au four et à la chaudière.
L'almanach des Postes et Télécommunications 1918.
La Communale.
Le boulanger de Marquèze.
Le bouvier a lié ses vaches et à attelé sa charrette.
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Traditions populaires bretonnes du foyer.
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Musiques et fête foraine, des joies, des rires, des cris, des images plein les yeux en grandes couleurs.
Aujourd'hui je propose une photo qui parait bien anodine, un petit rideau qui décore ou préserve l'intimité de cette ancienne boulangerie maintenant abandonnée. Il reste ces petits soleils brodés avec passion, talent et savoir-faire. Ce fût ceux des grand-mères d'une génération qui n'a pu transmettre face à l'accélération de nouveaux centres d'intérêt. C'est la fête des grand-mères ce jour. Bonne fête.
Fête foraine des années 80.
Avec bonheur Albert recroise sa jeunesse.
Marché d'automne périgourdin à Piégut-Pluviers, il manque juste les cèpes qui se trouvent par tonnes en ce moment.
La plus belle fête occitane est revenue cette année 2022, aujourd'hui 3 Juillet à Eymet, La Félibrée périgourdine a encore réuni une foule considérable qui réchauffe notre identité et fait fuir la globalisation que veulent nous imposer à tout prix des pouvoirs uniformes et vénaux.
L'ancien pressoir du Moulin de la Brégère à Cussac.
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HENNESSY COGNAC
L'Histoire de la légende Hennessy à Cognac.
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MONTROL SENART
Comme si on y était encore
Les moulins jumeaux du Terrier Marteau à Pouzauges en Vendée du 18è pour l'un, du 19è pour l'autre ont repris leur activité en 2017.
Montrol-Sénart retrace avec fidélité et émotion la vie quotidienne rurale de nos aïeux, celle qui a vu naître nos parents et grands-parents au début du 20è siècle.
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Les premières foires de Brion dans le Puy de Dôme remontent au17e siècle. Les éleveurs menaient à pied leurs bêtes sur le plateau d’estive, quelquefois avec de jeunes bêtes sur des charrettes tirées par d'autres bovins ou des chevaux. Vers 3 heures du matin, une fois les animaux parqués, ils mangeaient, buvaient et entamaient les négoces avec les maquignons dans les burons servant d'auberges.
Au bon vieux temps des fenaisons.
Photo prise en 1989 autour de Champs sur Tarentaine Cantal.
L'atelier de sciage de bois pour la cuisinière, la cheminée ou le poêle. Un lopin de bois pour se chauffer toute sa vie, ce fût un règle paysanne. Comme la vigne, pour se donner du courage pour aller couper du bois ...
L'énoisage reste une tradition conviviale qui rassemble.
Le meunier de Guédelon.
Sur les toits de Dournazac, les symboles se côtoient.
Le Pain, idéal culturel de l'homme moderne.
L'école communale
Tabliers, cartables, et cantines sont remisés au fond de la classe. Les écoliers sont momentanément absents.
Le marché
L'autre jour encore, Alain vendait ses vanneries au marché de Busserolles, il ne manquait pas de nourrir la conversation en évoquant les arcanes de son savoir-faire.
Les vacances
Mémoire de Village Busserolles
Le Labour
Alexandre et Pascal au labour.
MEMOIRE DE VILLAGE BUSSEROLLES
Enoisage
Il y avait énoisage dans le bourg de Busserolles samedi. Quelques musiciens donnaient des airs de folklore local après s'être joints au voisinage. En fin de soirée après le traditionnel rôti fayots couenne et huile de noix, ils ont aimé faire des pas de danse sur le son de la cabrette, de l'accordéon ainsi que de l'exotique cornemuse de Francis.
Jean-Charles prépare les châtaignes grillées pour la pause énoisage.
MEMOIRE DE VILLAGE BUSSEROLLES
Le Bal
En arrivant au bal.
Il y avait bal dans la grange "Deslias" mercredi. On y a dansé scottishs, mazurkas et bourrées après les battages.
Nicolas Peuch et Aurélie mènent le bal.
Les belle-mères.
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MEMOIRE DE VILLAGE BUSSEROLLES
Les battages
Alexandre rentre les gerbes de blé en attendant la batteuse. C'est à Busserolles.
Les traditions restent vives avec un collectionneur de machines agricoles et quelques amis nostalgiques d'une époque chaleureuse.
C'est à la main que s'est longtemps faite la moisson, avec des faux, des faucilles ou des sapes. Elle consistait à fabriquer des gerbes qui étaient entassées en meules après que la récolte ait séché pour le transport vers la ferme avant les battages. Puis vint la faucheuse lieuse avant la moissonneuse. Ici Pascal Delavergnas et Joël sur la Massey-Harris avec Thibault Delavergnas sont à l'ouvrage.
Pour ouvrir un chemin à la lieuse, il fallait couper le blé à la faux (dail).
Devant la grange Beauzetier, après le battage au fléau, Albert, Marie-Jeanne et leur ami trient le grain au ventadou.
Pendant les battages un ami venu de loin est passé quand le régisseur inspectait la récolte. Il était en "Monet-Goyon", le régisseur en "JuvaQuatre".
Battages à Lacaud de Busserolles, chacun à sa place, le voisinage s'entraide, c'est la solidarité qui compte.
Battages à Lacaud. Le régisseur venu contrôler la récolte fût comme à l'accoutumée d'aspect intraitable. Il repartit conciliant.
Banquet des Battages. Le repas fût simple mais frugal et très animé.
Battages à Bussière-Badil.
Battages à Bussière-Badil
Broyeurs H et G Rose Frères à l'ancienne minoterie du moulin de Menet à Montbron.
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MEMOIRE DE VILLAGE BUSSEROLLES
LA TRAITE DES VACHES
La traite des vaches. Le lait crémeux. Guy.
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MEMOIRE DE VILLAGE BUSSEROLLES
LE MARCHE DE BUSSEROLLES
Jour de marché à Busserolles.
Vendredi au marché de Busserolles , le garde-champêtre a annoncé l'arrivée de l'adduction d'eau dans le bourg.
Au marché j'ai vu un homme qui aimait vraiment les animaux.
A la fin du marché de Busserolles, il a fallu ramasser tout ce qui trainait et embarquer tout ce qu'on appelle les "dommages collatéraux" d'une belle journée de vivre ensemble.
Au marché de Busserolles, c'était comme autrefois, quand on y allait en poussette lorsque enfant on était au raz des chaussettes et des sabots.
Hier c'était le marché de Busserolles, je comptais acheter un petit cochon, il n'y en avait pas. J'ai su que Albert avait acheté une belle chèvre à Guy. Bon ce sera pour la semaine prochaine pour le petit goret, j'ai ramené un panier pour ramasser les noix, un panier en osier.
Au marché de Busserolles Alain le vannier a vendu ses paniers, c'est la saison des châtaignes et des noix, des champignons aussi.
Le vannier Xavier de Lamandeau.
Photos de famille au marché.
Les épiciers Pierre et Annie.
Le camelot maraîcher, Guy.
La buvette du marché.
Le maréchal-ferrant.
Les lavandières.
Le "chambalou".
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MEMOIRE DE VILLAGE BUSSEROLLES
Le cochon
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VARAIGNES 2015
Hier à Varaignes, entre 15 et 20 000 personnes pour la cinquantième Foire aux Dindons. Glouglouglou, glouglouglou.
Le moment de l'intronisation par la Confrérie de l'Ordre du Dindon. Pierre Bonte et René Bouvier en sont les nouveaux récipiendaires. La Confrérie de Licques en est le témoin.
Un éleveur au milieu de son troupeau à Varaignes.
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LES SANTONS DE PROVENCE
Les santons de Provence, ancestrale tradition figurative s'il en est. Toutes les scènes rurales ont été réalisées, il reste quelques artistes au pays et des musées.
L'orgue de foire Gasparini 52 touches, recto verso.
Il jouait sur un carrousel, un manège de chevaux de bois.
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Le carrousel tourne pour une princesse, une jeune star de la cité. Les chevaux sont lustrés, les couleurs ravivent, la musique donne son meilleur tempo sur des airs joyeux, tout est réuni pour un grand tour de manège.
Et la princesse pose pour la photo! Une princesse comme il y en a tant quand chacun voit son enfant émerveillé par tant d'éclat et de rêve. Une princesse inconnue mais une princesse quand même.
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La fameuse tradition périgourdine, "Planter le Mai" non seulement le jour du 1er Mai chez le "patron" qui offre le couvert à ses employés, mais aussi pour fêter les élus municipaux après les élections, et là c'est le banquet chez chaque conseiller pour tout le monde.
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"Tuer le cochon", quand les femmes nettoyaient les boyaux pour faire les boudins, elles descendaient au lavoir du ruisseau de La Beune en Périgord dans les années 85/90.
Pierre dans sa loge de cerclier à Rougnac en 1998.
La forêt d'Horte était habitée par les feuillardiers ou cercliers pendant des dizaines d'années, 19ème et 20ème.
ALAMBICS
Au fond d'un village, le long d'un ruisseau, la tradition persiste en Périgord aussi.
L'alambic, le distillateur et les bouilleurs de cru. Le bouilleur de cru vient amener ses fruits, ici des prunes, au distillateur, gérant de l'alambic. C'est un distillateur ambulant qui se déplace de villages en villages, s'installe au bord d'un ruisseau pour prélever l'eau qui va alimenter la machine et ainsi produire de la vapeur d'eau nécessaire au fonctionnement. Chaque bouilleur de cru amène ses produits ainsi que du bois pour la chauffe de la chaudière, le casse-croûte est également un élément majeur de la tradition de la fabrication de l'eau de vie.
L'alambic, le distillateur et les bouilleurs de cru. Le bouilleur de cru vient amener ses fruits, ici des prunes, au distillateur, gérant de l'alambic. C'est un distillateur ambulant qui se déplace de villages en villages, s'installe au bord d'un ruisseau pour prélever l'eau qui va alimenter la machine et ainsi produire de la vapeur d'eau nécessaire au fonctionnement. Chaque bouilleur de cru amène ses produits ainsi que du bois pour la chauffe de la chaudière, le casse-croûte est également un élément majeur de la tradition de la fabrication de l'eau de vie.
Chargement des cuves depuis la remorque d'un bouilleur de cru.
La patronne de la distillerie se charge de surveiller le feu et de la bonne montée de la température.
La chauffe bat son plein, la pression est mesurée.
Les fruits ont donné leur jus macéré, la râpe est ensuite sortie des cuves pour remplir de nouveaux produits fruitiers de l'été dernier, conservés dans des fûts jusque là.
Les fûts se vident à mesure que les cuves se remplissent.
Un bouilleur de cru bon teint.
Cette opération annuelle est une belle tradition bien ancrée, qui tient surtout par sa convivialité.
Un bouilleur de cru qui est aussi d'une aide précieuse pour le distillateur.
La râpe ou "mou" est sortie des cuves.
La râpe ou "mou" est sortie des cuves.
Nettoyage des plateaux de la cuve. C'est important quand on change de fruit.
Une bonne occasion de se rencontrer et prendre le temps de se fréquenter comme autrefois autour d'un symbole fort de la ruralité.
Le nectar s'écoule.
En premier magistrat de la commune, le Maire saura donner son avis, et prendre part surtout à cette tradition qui ne court plus trop la campagne. Les traditions se perdent, nous le savons tous, alors profitons de cet héritage tant qu'il est encore vivant.
Comme dirait ce connaisseur des traditions locales, il existe des liqueurs qui dès le bon matin vous parcourent le corps tout en finesse.
Il est primordial de mesurer la qualité du produit fini.
L'hiver n'apporte pas toujours cette belle lumière dont le photographe profite pour dénicher un peu de poésie. Alors qu'il est là surtout pour se délecter des bonnes odeurs des fruits vaporeux.
MEMOIRE DE VILLAGE BUSSEROLLES
L'Alambic
Michel Pélissier est à l'honneur du journal de 13h, mardi 11 Mars 2014 sur TF1, avec son alambic, postée à Tassat sur la commune de Javerlhac.
Michel, le distillateur de Teyjat.
L'eau de vie, sa fabrication est un art populaire.
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GUIMBELOT
Henri Jammet exploite son vignoble avec beaucoup de respect et une passion reconnue depuis des années. Ses fruits font l'objet d'une attention extraordinaire au moment des vendanges. Le nectar qu'il produit grâce aux cépages Chardonnay et Chenin sont à la mesure de son travail et fait le bonheur des plus grandes tables gastronomiques, un succès qu'il parfait jusqu'au bout de sa philosophie.
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LA BERGERE
La brebis vient de mettre bas. 2 jumeaux, parfait.
Au bord du village elle fait paître ses brebis. La bergère veille.
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BATTAGES
Les battages.
De Capes et d'épées
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La fin de l'année n'est pas trop favorable à ces volailles de basse cour!
Les traditions perdurent, et aujourd'hui en 2010, l'image interpelle et même rassure la plupart du temps.
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LE BOUILLEUR AMBULANT
ET L'ALAMBIC
Beaulieu sur Sonnette
Le bourg de Beaulieu, à neuf kilomètres nord-ouest de Saint-Claud porte bien son nom par sa situation au sommet et sur les flancs d'une haute colline au pied de laquelle coule la Sonnette.
L'état des paroisses de 1686 donne la comtesse de Sansac,comme dame de cette paroisse de Beaulieu de 94 feux où sont produits du grain et des châtaignes et où se pratique l'élevage.
Pour l'heure, c'est à un bouilleur ambulant que nous rendons visite, Claude PINTURAULT continue ce que son père lui a appris, faire de l'alcool avec du vin et des fruits.
Sous le chateau d'eau désaffecté, l'alambic est au bord de la route.
Claude Pinturault, l'officier machiniste a démarré très tôt pour preparer sa journée comme il en a plusieurs dans l'année, de Septembre à Mai.
Le feu allumé sous les cuves, la chauffe est commencée.
Le feu doit être entretenu.
L'alcool est mesuré et pesé avec précision tant les règles sont rigoureuses!
Traditionnellement, Claude perpetue le métier très ancien de bouilleur, comme son père le lui a appris.
Aujourd'hui l'alcool qu'il produit avec et pour les apporteurs de vin et de fruits est consacré presque exclusivement à la fabrication du pineau.
Le casse-croûte est immuable, c'est la rencontre avec les copains.
Photo jcl
Photo jcl
Ce reportage photographique a été réalisé grâce à Jacques Morel et bien sûr Claude Pinturault, il est concomitant à la réalisation d'un film dans une série consacrée à la tradition française et à ses artisans.
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L' AROMATHEQUE
DISTILLERIE D' HUILES ESSENTIELLES
George Fraysse n'habite pas la Provence mais le Lot, à Carennac.
A 89 ans, comme un jeune papillon, il butine sa passion avec enthousiasme.
Photo jcl
Carennac, dans le Lot, au bord de la rivière Espérance, cette magnifique Dordogne qui abrite de superbes villages, tels que celui-ci, avec une centaine d'habitants dans le bourg en basse saison,site courtisé par les touristes, c'est ici qu'est né Georges Fraysse, où il vit ses passions pour la truffe et la lavande et autres huiles essentielles qu'il distille comme autrefois, en Haut Quercy.
Petite visite de Carennac
en Haut Quercy
Carennac est l'un des plus beaux villages de France, de 385 habitants, situé à 50 km au Nord-Estde Gourdon, dans le Haut-Quercy.
Petite commune desservie par la gare de Bétaille, sur la ligne d'Aurillac à Brive, Carennac se trouve au centre d'une région riche en curiosités naturelles et sites historiques d'un grand intérêt, dont à quelques kilomètres, le gouffre de Padirac et un haut-lieu de pélerinage: Rocamadour.
Baigné par les eaux de la Dordogne, resserré autour d'un prieuré clunisien fondé au XIe siècle, le village a conservé son aspect médiéval et chaque
pierre y raconte une histoire.
Le village de Carennac s'est développé à partir du XIe siècle, après la
fondation d'un prieuré de l'ordre de Cluny.
Blotti le long des fortifications du monastère, Carennac conserve bien des aspects du Moyen Âge.
Le chant des pierres et des hommes.
Construction romane de la fin du XIe siècle augmentée au milieu du XIIe d'un
porche orné d'un superbe tympan sculpté. Ce tympan repose latéralement sur un faisceau de quatre colonnes faisant office de trumeau. Il offre aux regards une vision symbolique de la fin des temps. Occupant toute la hauteur du tympan, le Christ en majesté tenant le Livre et bénissant, est assis sur un trône richement orné. Les symboles des quatre évangélistes l'entourent tandis que les apôtres, répartis sur deux registres, contemplent la vision céleste.
Tympan de l'églie Saint-Pierre
Sur le causse, la lavande etles truffières
Merveilleuse scénographie des odeurs, des couleurs et des papillons.
Alternance de la lavande et des truffières.
Et puis dans le bourg, Georges Fraysse,passionément.
Le nez du maître teste le géranium rosat de sa boutique qui est là depuis des années et qu'il n'arrose jamais, une plante ramenée de l'Ile de la Réunion par une connaissance.
Dans son ancienne grange transformée en habitation et en aromathèque, Georges est assis dans sa cuisine en train de regarder le Tour de France, quand passent quelques touristes attirés par l'enseigne et les senteurs lavandées de son distillat qui a démarré ce matin dans l'alambic préparé par Laurence, son "aide de camp" qui est revenue cet après-midi pour l'accueil à la boutique.
Laurence, "l'aide de camp" associative.
Nous sommes le 12 Juillet et nous avons rendu visite depuis ce matin à ce vieil homme guilleret et fringant, très loin de son âge, au mental en verve et à la condition physique incroyable quand il nous emmène plus tard dans sa plantation de lavande et d'arbres truffiers pour enfin nous inviter à visiter sa serre expérimentale de Géranium Rosat, cette plante à la fragance si délicate.
L'alambic est dans la boutique qui est donc aussi l'atelier de distillation.
Toujours en mouvement, à 89 ans, Georges vient nous montrer comment il coupe la lavande à la faucille. A sa façon et manuellement, il démontre que son essence sera plus fleurie.
Le bon tour de main de Georges.
Pétales de rose et autres plantes fleuries sèchent avant d'être distillés.
Parfum lavande, pas en Provence mais dans le Lot, le pays natal, le Causse.
Visite de sa serre expérimentale, il est tourné vers de nouvelles sensations et vers demain.
Photo Nialaphot
L'huile de massage signée Georges Fraysse, l'huile aus multiples vertus, née d'une passion pour l'aromathérapie.
D'autres produits issus de la culture bio et des travaux de l'artisan.
Après un drame familial, Georges a changé de vie et de métier, il a rejoint son causse lotois, abandonnant les Landes et ses terres céréalières pour lesquelles il était technicien agricole.
Il est revenu dans son village natal, Carennac, c'est là qu'il s'est spécialisé dans la culture de la truffe, et pour laquelle il a été le représentant de la Région Midi-Pyrénées. En alternance aux truffiers plantés sur le Causse, il y ajoute des pieds de lavande, voilà le musée des alambics d'huiles essentielles qui voit le jour, et plus tard, aujourd'hui, l'Aromahèque.
Les arbres truffiers, chênes, pins d'alep, noisetiers ...
Le four à pain de la ferme de Combette, près des plantations.
Quelle belle rencontre avec Georges.
Merci Georges, pour votre démonstration de vie, portez-vous bien et que la vie vous dure.