TERRE DE LUMIERES.
Le jour s'évanouit, la ferme rentrera ses brebis avant la nuit, juste avant que la dernière lueur confondra les matières toutes réduites au noir imperceptible.
Qu'est ce qui a changé du crépuscule? Pas la couleur qui revient quelquefois, peut-être l'alimentation électrique qui a été enfouie. Au petit matin c'est autre chose, les tracteurs sont plus imposants sur des petites routes qui n'ont pas été élargies pour autant c'est évident, les troupeaux de vaches ont grossi même si les éleveurs sont moins nombreux, et tant de comparaisons possibles pas toujours positives, 35 ans plus tard.
Les spectres crépusculaires entre faune et flore.
1989 en Périgord Noir et orangé en la circonstance. Une diapo numérisée qui me fait demander 35 ans plus tard quel sentiment je pouvais avoir devant un nouveau jour qui commençait alors que plus de 12 000 autres ont traversé ma vie depuis, même s'ils n'ont pas toujours été aussi colorés et inoubliables. Pourtant cette année 1989 fût tout sauf rayonnante, un si beau tableau fût certainement réconfortant.
Une voix lactée terrestre, le chemin éternel quand sonnent les derniers rayons de l'astre qui illumine nos vies. Demain sera une belle journée.
J'aime la fin de journée quand la couleur devient plus douce, quand les arbres offrent leur spectre intensément, qu'avant la nuit qui approche chaque chose rend sa plus belle image, encore faut il que le soleil qui va illuminer encore ailleurs ne soit pas perturbé par les régiments de nuages garnis de pluie qui nous est bien indispensable malgré tout.
Aux barbelés tout s'accroche, les crins de vache comme les gouttelettes de rosée quand point le jour. Aux barbelés si des traces restent d'autres s'estompent, les barrières ne sont pas toutes les mêmes pour tout.
Tout au long des lourds nuages bleutés, d'une ligne d'horizon embrasée, sur une onde obscure, à tire d'ailes des colverts courent se coucher avant la tombée de la nuit.
Sous ce ciel que l'on dit manquer d'ozone, le soleil couchant et rougeoyant offre le spectre de feuillus et conifères, taillis et buissons comme une barrière pour la survie de notre espèce.
Le ciel couchant habité d'aigrettes en quête de branches hospitalières sur l'étang de Russas.
Et quand la pleine lune fut levée, Hansel prit sa sœur par la main et il suivit les petits cailloux qui brillaient comme des pièces d'argent toutes neuves et leur montraient la route. Hansel et Gretel des Frères Grimm.
Les rochers de granit parsèment les prairies du Périgord Vert. A La Barrière de Busserolles, ce sont les vaches limousines qui paissent entre les blocs identitaires de ce terroir depuis des lustres, éclairant de fait le labeur de nos aïeux paysans.
Etang de Planchas à Rouzède, façon hiver.
Petit matin frais, la brume s'estompe chassée par un soleil qui s'impose.
Gel prairial précoce sur fond automnal.
Un tapis de coquelicots sous un soleil immense au crépuscule.
Incandescence de fin du jour.
Les orangés du couchant.
Juste une courbe, une effusion, un instant.
Ciel noir d'été, son et lumière garanti avec grandes eaux.
Enchevêtrement.
Entre chien et loup quand l'arbre couvre le petit troupeau qui s'y abrite.
Une nuit de décembre 2007 j'ai encadré la lune. Je ne sais pas ce qui amène à cela, une des plus longues nuits de l'année où le noir vous aveugle, une lueur romantique vous aspire et vous emmène loin, loin dans ce froid hivernal, vers des pastels d'espérance, une lueur qui vous anime de temps en temps, celle qui vous fait penser que l'existence nécessite de prendre garde, il ne faut pas s'enivrer mais vivre de tout et en tout.
La lune balance avec le soleil des jours et des nuits qui vont nourrir votre intérieur pour peu qu'ils soient des substances que vous avez domestiquées, variant vos dispositions et votre gestion personnelle.
C'est la Saint Frusquin, quand Valentin dit à Valentine qu'il fera jour demain, en attendant nous allons nous aimer jusqu'à ce que lune se déplume. jcl
Montbron, deux châteaux sur les berges de la Tardoire, Chabrot et De Ferrières.
Matins d'hiver.
Déclinaison parc à moutons pour le soleil couchant.
Déclinaison parc à vaches pour le soleil couchant.
Déclinaison vieilles pierres pour le soleil couchant.
Sur la ligne d'horizon, les rangs de vigne se dessinent comme un régiment en ordre de marche.
C'est intime, dans le halo de lumière, dans cette bulle astrale, on cherche à se recueillir, on est chez soi sans y être, un moment unique et spirituel.
Une belle fin de journée estivale.
Comme n'importe où ailleurs, mais là en Charente,c'est à ce moment précis le plus bel endroit de tous.
Chaque jour a sa fin.
Cardio-vasculaire.
Un ciel de traîne, passages de stratocumulus sur fond bleu azur, une verte plaine rupificaldienne mêlant bois et champs, c'est une inattendue journée lumineuse d'un Décembre 2020 plutôt pluvieux.
L'éclipse est en cours, la rencontre des astres s'opère.
Phare des Baleines, Ile de Ré.
La ligne brune.
Les derniers solaires sont prêts à être capturés par la nuit. Les moindres éléments deviennent esthétiques.
Arbres nus au couchant.
Orange magnifique.
Au bout du jour, les coquelicots brillent encore.
A ce point d'embellie, les phénomènes savent se marier éphémèrement mais formidablement.
Moments incandescents, mémoire visuelle intemporelle.
Projection de vache sur un contre jour filtré.
On s'est aimé dans les maïs, t'en souviens tu mon Anaïs, le ciel était couleur de pomme et l'on mâchait le même chewing-gum. H F Thiéfaine
L'automne, la saison où les noyers vont rendre leurs fruits.
Au loin, un gros bouquet d'arbres sous un énorme projecteur.
Entrer dans la lumière comme un enfant qui nait, découvrir le monde tel qu'il est, sans fard ni strass, magique et beau à tout instant, libre et si fragile à la fois.
Les crépuscules de Saint Adjutory.
Haute couture. Sur cette tige végétale une robe incandescente s'est enfilée. La couturière est une artiste, la rosée du matin les perles.
Entre chien et loup, sous les grands arbres, rumine le fleuron du Limousin.
Premières lumières, la terre gelée se réchauffe et se colore.
Les hautes orangées découpent les battements d'ailes, les chants s'effacent peu à peu, l'aboutissement d'une belle journée qui conjugue la fin avec la renaissance que l'on devine pour demain.
Sur un fond ouaté le spectre de la canopée.
Chevaux de brume.
Premières lumières, la terre gelée se réchauffe et se colore.
La lumière nait, les couleurs se renforcent.
La paisible pâture où le temps pastellise et se mue à chaque minute.
Tout se dilue, s'éteint, marque une pause. Quand le soleil rallume l'éclat, les différences, les fonctions et les raisons, les couleurs forment la grande complémentarité de notre vie. On la sait belle quand chacun garde sa place et sait mettre celle des autres en lumière.
Quand l'hiver viendra...
Le clocher s'illumine chaque beau soir.
Dégradé de lumière, tombe le jour.
Lumière vinifiée.
Reflets intenses.
Faisceau.
Branche pleureuse
Puits de lumière.
Entrelacements.
Focus solaire.
Gel orangé.
Soleil écrasant.
Mi journée brumeuse de Janvier.
L'incroyable fragilité de l'être. Le merveilleux voyage dans la lumière alors que rien ne disait qu'elle focaliserait là.
Décor et lumière, un théâtre naturel.
Cache-cache.
Soleil à cours d'eau.
Vitrail glacé.
Du jaune orangé au bleu vert et inversement, les ailes battent sur un fond de morceau d'arc en ciel.
Le soleil s'en va faire son tour. Les oiseaux attendront le prochain.
Juste une lueur à travers le feuillage pour éclairer le chemin, un chemin qui s'évanouit dans l'obscurité et s'en va jusqu'au petit jour.
Avec sa traînée de lumière, le soleil va faire un tour.
Il peine à éclairer, le soleil à d'autres destinées.
Nos paysages sont vivants, la ruralité est d'une diversité formidable, comment ne pas s'imaginer des paradis quand on touche d'aussi près la beauté. Mais point d'éternité, les paradis sont éphémères. Chacun doit goûter à la vie, et laisser son prochain en profiter à son tour.
Au gré des atmosphères je chante des louanges, aux gais bonheurs se prolongent de tristes rêves, quand on ne possède pas son destin. jcl
Le château de Villebois-Lavalette sur son promontoire au dernier rayon de soleil.
Un beau soir d'hiver, la neige et le chateau de Chabrot sur fond de crépuscule ensoleillé.
Montbron
Piégut-Pluviers sous ses plus beaux cieux.
Comme le corps humain, l'arbre vit avec un réseau de vaisseaux important qui revitalisent un coeur de bois comme il y a sous notre écorce de l'oxygène qui irrigue nos sens pour mieux vivre la nature et les beautés qu'elle nous offre.
Le ciel est si grand, le ciel est géant, sur nos têtes tant de mystère, là au dessus de la Terre.
La pleine lune une nuit de Noël, 38 ans après la dernière fois. Avec ses nuages qui la balaient.
Un nouveau jour s'achève, quand il s'achève de couleur douce, c'est une offrande pour ses yeux.
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En plein été, il peut être agréable de voir des ambiances fraîches, surtout en hiver, on aime à espérer l'été et un peu de chaleur.
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Souvent, tous les temps, à bien y regarder, l'arc en ciel dépose des nuances de vert sur la terre.
Et c'est bien comme ça...
Le soleil va se coucher et fait des ricochets pour prolonger l'horizon jusqu'au dernier carat L'astre est un orfèvre.
Besse en Auvergne, un matin d'hiver.
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sOLEIL cOUCHANT
Au bord de la nuit le jour s'enflamme, le fruit mûr et sang
découpe les spectres et donne cette impression de vivre au delà du temps
et de son microdécimal espace, immensément, majestueusement.
jcl
Les palmipèdes ont un miroir.
Les vaches broutent jusqu'au bout du jour.
Photo jcl
Tombé des nues, l'astre jaune s'orange pour s'enfuir de nouveau.
Encore un jour qui finit, un village s'éteint, et demain, demain tout recommencera.
Un point c'est tout. La dernière lumière, tout a commencé ce matin et tout a vécu, grandi et brillé tout le jour. Après, le point du jour apparaîtra encore, demain.
Au soleil couchant les spectres architecturaux se détachent, finissent au noir, puis se confondent à leur environnement.
Photo jcl
Nous sommes dans un salon tapissé de feuilles
aux couleurs de la tombée du jour.
Quelle belle soirée où la nature se sophistique
d'une belle couleur chaude d'hiver.
jcl
Se trouver là par hasard, et soudain prendre conscience qu'à ce moment précis, quand la moindre herbe sur laquelle on marche s'illumine d'un soleil couchant resplendissant, que tout ce qui fait notre vie est d'une harmonie extraordinaire, que l'on a le devoir de préserver absolument et beaucoup plus encore que ceux qui manquent leur chance de s'en apercevoir.
C'est par une petite fenêtre que le jour m'est apparu et que le soir de ma vie venu elle s'effacera doucement de mes yeux tant éblouis d'avoir joui autant des couleurs entourant mon existence.
On ne va jamais vers des ambiances comme celle-ci, on se fait surprendre tendrement par une douce lumière, un jour qui s'en va tendrement et vous dit à demain.
Le soleil embrase notre terre. Face à lui, le défi photographique est une épreuve qui ne réussit pas toujours.
VAPEURS DU TEMPS.
Enchevetrement branché devant une lumière blanchie.
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Rose bonbon, c'est bien Saint Tropez. Sucré et acidulé, de très bon goût mais ça fond vite. Enfin bon, il reste le papier dans la main, et on ne sait trop quoi en faire, sinon le jeter. Mais où est donc la poubelle? Alors, ce soir c'est fête, allons danser. Ce soir je serai la pou belle pour aller danser sur le port et m'imaginer que rien ne vaut un coucher de soleil rose bonbon et qu'il n'y a rien à jeter.
Soleil mourant.
Je jouais (Luce GUILBAUD)
Je jouais à grimper à l'arc-en-ciel
comme à l'échelle
Sur le jaune
j'ai cueilli des boutons d'or
Sur l'orange
j'ai des clémentines
Sur le rouge
des framboises et des cerises
Plus haut, j'ai respiré les violettes
Dans le bleu
j'ai coupé une fenêtre de ciel
pour voir l'indigo
Et je suis tombé par la fenêtre
sur l'herbe verte.
Double arc en ciel. Quand la lumière passe une radiographie, on y voit plus clair dans l'iris de nos yeux.
Un village sous la grande arche de l'arc en ciel.
Une bulle s'est nourri dans le jaune de l'arc en ciel. Phénomène visuel rare, un éclat dans la palette de couleurs.
Crépuscule hivernal.
Crépuscule hivernal, une trace, un chemin sous le soleil timide.
Crépuscule hivernal.
Cul au vent, les vaches figées dans la brume froide de l'hiver attendent des jours meilleurs.
Même l'hiver est beau pour peu que le soleil l'aide lui donne de la lumière.
Des vaisseaux à nu, un corps sans épiderme, la solitude d'un être.
Brume au petit matin.
Brume d'hiver à Montbron.
Orgedeuil un matin de Janvier.
A baigner un soir de printemps dans une œuvre aussi resplendissante, on pourrait se croire au firmament. Et bien c'est le cas, l'espace d'un moment.
Dernière heure du jour, le moment de se désaltérer, la lumière renvoie ses effets aquatiques.
Fleurs de pissenlit, éphémères blanches, discrètes et fragiles, le soleil se couche avec éclat.
Début de soirée d'été, tout flamboie, le soleil devient rasant et donne du relief et de l'embellie à notre environnement.
L’époque de construction de la Tour est située pour certains vers la fin du XIVe siècle, c’est-à-dire vers la fin de la guerre de Cent Ans. Si elle fut réellement bâtie par les Anglais sur l’emplacement d’une ancienne maison forte, cette construction se placerait, sans doute, entre 1360 (traité de Brétigny dont Jean le Bon paya sa libération en cédant à Édouard III le Poitou, l'Angoumois et le Périgord) et 1732, époque où, sous Charles V, Bertrand Du Guesclin reprit aux Anglais la plupart des places fortes de ces provinces. Mais l'examen du type de construction de la tour amène à se prononcer pour le XVIIe siècle.