AMBIANCES
AMBIANCES
Une personne mange bien plus que l'autre manifestement, c'est celle qui ne boit pas en mangeant, ils ont leur couteau dans leur poche certainement.
Ouf, j'ai eu du mal mais j'ai trouvé. Je suis rassuré, il y a des tomates, pourvu qu'il y ait un peu d'ail pour les aromatiser, de l'huile et du vinaigre. Je me souviens qu'il y avait du vin de messe quand j'étais enfant de cœur, on doit bien y dénicher du vinaigre, bien que le curé n'en laissait jamais, je parle du vin à l'époque. C'est bien vert, pas de sécheresse, Dieu fait des miracles bien sûr, je vais quand même attendre un peu pour la location dans ce village.
Quand celui qui a accroché la roue sur ce mur, c'est sûrement qu'il venait de boire une bonne partie du fût.
Un de ces voyages au long cours, locomotive à vapeur en tête, non pas le train-train quotidien, toute une aventure, jusqu'au bout du bout car à l'arrivée les voyageurs avec les grandes valises passent par la petite porte alors que ceux avec les petites valises eux passent par la grande porte. Une question de souplesse pour les premiers, il faut bien des challenges.
Accéder à ces 2 portes de 4 carreaux chacune, c'est monter 4 marches, s'aider d'une rampe à 2 montants si besoin. Depuis un temps certain il en est ainsi, seuls quelques utilisateurs ont disparu.
Scène insolite, une seule vie de poule avec cette porte incongrue fermant le jardin, cette lessiveuse éculée ne servant plus de réservoir à eau, un outil de jardin laissé là pour la prochaine visite avec son parallèle bout de bois campé dans la tôle .
Je suis en télétravail alors forcément mon bureau est inoccupé. Bureau des légendes.
C'est une bonne et chaleureuse ambiance retrouvée quand un troupeau traverse le village pour retrouver sa ferme en revenant du pâturage.
En 1989, une image chipée du bord d'une petite route à mi montagne des Pyrénées, pourtant je ne croyais plus pouvoir retrouver cette ambiance déjà !
4 vieux moteurs sous des bidons d'huiles et de graisses, l'atmosphère d'un garage pour mécaniques anciennes, lumière au filament en tungstène à température élevée par effet Joule.
Une armée d'épouvantails en guise de gardiens du jardin de Bacchus rempli de fruits presque mûrs.
L'échelle, un pont comme un autre pour changer de niveau, s'élever un peu et revenir sur terre comme avant.
Décors de "French Dispatch" réalisé par Wes Anderson à Angoulême.
Une ferme charentaise comme tant d'autres, mais avec un panorama, un environnement, qui malgré le travail qu'il faut fournir, rend la vie vraie, autant qu'elle devrait être à la portée de tous, mais ne peut pas .
Un été chaud, très chaud, des glycines et de l'eau fraîche au puits, fleurs colorées au cœur des pierres. Tout va bien.
Un chausseur sachant chausser doit savoir chausser sans chaussettes.
Un restaurant de Chamonix expose de vieilles chaussures de guides de montagne.
Une basse-cour très protégée, peut-être même fortifiée.
Imbroglio rural en Lozère - 1992
Une silhouette au volant de la vieille 4L, cet homme et sa femme à côté de lui viennent d'arriver tout en douceur. Devant la grange, où ils se sont garés, ils mettront beaucoup de temps à s'extirper de leur voiture. Tout est d'époque, sauf la photo de Novembre 2019.
Une porte, un puits, un abri, un point d'eau, de quoi vivre un peu si on cultive son jardin et que l'on allume son feu dans notre vie d'avant.
Bois et Maïs sur lit de verdure.
Comme un jour ordianire dans le Ruffécois.
Petite visite de voisinage.
Expier ses péchés en faisant acte de contrition, c'est ici à Malleyrand lire l'histoire de l'église des templiers, c'est déjà pas si mal.
Un bout de campagne, une grange ouverte avec les toits à cochons sous un chambaras vidé accessible par un vieil escalier de bois brinquebalant, seul le jardin vit encore, le linge étendu valide que les lieux sont encore occupés.
L'incontournable petit pineau fait maison, symbole de la convivialité charentaise et périgourdine.
Un garde-manger en guise de cage à oiseaux. quelques chants qui font échapper au quotidien au détriment de petits êtres qui ont été libérés dans un ciel qui ne demandaient qu'eux, il y a longtemps déjà.
Les cours de ferme traversent les époques.
La cabine téléphonique, quand il n'y avait qu'un téléphone pour le village ou le hameau.
Sur l'autre versant de la Volane en face de la maison de Jean Ferrat, depuis la route et au travers des arbres un ancien bâti resplendit en pleine nature. Que la montagne est belle!
Le petit pont romain qui enjambe la Volane su la propriété de Jean Ferrat et le mène à son jardin naturel. Que la montagne est belle!
La Volane, petit torrent qui vient caresser la maison de Jean Ferrat.
"Seul le bruit du torrent déchire le silence
Et tu dis mon amour, nous avons trop de chance" Jean Ferrat.
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Un coq mais pas de poules, une maison mais personne, un arbre sans feuilles, une photo sans maquillage.
Le temps se suspend, l'hiver fige le quotidien.
Devant tant de buches, le soleil allume son feu.
Au point culminant de la commune, le charme d'une petite ferme abandonnée dans le pré clôturé pour les vaches.
Les Landes, un territoire paisible où la sérénité domine.
La cour de ferme reste intacte.
Château Porthos à Lanne en Barétous. Superbe.
A la tête de lit, des prières, plusieurs pour éviter la rengaine.
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VINTAGE
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Midi moins le quart, la table est mise pour le déjeuner de quelques ouvriers du village.
La maison de métayer 1920, avec son étable vétuste, son poulailler et son jardinet.
La maison de métayer 1920, vétuste, presque sans meuble,
jouxtant les abris pour les animaux domestiques.
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Ecole communale
L'ECOLE 1930
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L'école de Jules Ferry, laïque et socle de notre culture commune.
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ALAMBIC
La tradition festive de la distillation des fruits fermiers à l'alambic itinérant.
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C'est les vacances, il y a du monde au camping.
Tourner le dos à l'autel, le sauveur fera t'il la moue en traduisant une offense? Que nenni, elle répète une prière avant de la proférer par devant lui in extenso.
Lignes et ambiance épurées.
Ordinaire, très ordinaire, quand on sait que les draps ne sentiront rien d'autre que le vent qui a balayé ses pierres et son jardin.
"A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Et regarder le soleil qui s'en va". Renaud
Ce ne sont plus des bras et des animaux qui moissonnent, mais c'est toujours la même saison, les mêmes couleurs et les mêmes bonnes odeurs pour la même récolte.
Calme et sérénité à Néons sur Creuse, L'Indre est paisible.
Communier avec la nature.
Le tour du village pour parler un brin de journée, avec sa voisine ou une amie de passage, c'est une des richesses de la ruralité, au calme et en communion avec l'environnement resté préservé le plus souvent.
Un jardin pas extraordinaire, juste beau comme on en voit partout chez ceux qui ont la tradition de faire venir leurs légumes. Ce qui est extraordinaire c'est d'en voir autant encore.
Deux enfants et leur chien descendent du village vers le lavoir. Quand ils passeront sous cet arbre, sans doute n'imagineront ils pas encore combien leurs ancêtres y sont passé souvent pour aller quérir l'eau indispensable à la vie, dans la source qui alimente aussi le lavoir au bas du chemin. Si eux, n'y vont qu'en balade pendant ce beau jour de vacances automnales, l'arbre lui, sait combien tout a changé depuis qu'il s'est planté là, sur cette terre au bord du monde.
Jardin d’Éden.
Il suffit d'un jour beau, pas trop frais, pas trop chaud, d'un peu d'appétit pour la rêverie, ainsi poussent 2 chaises longues au bord d'un étang pour se laisser bercer sur des songes merveilleux.
Un banc de pierre, une pierre d'un autre âge déstabilisée par les saisons, une pierre pour relativiser sur son être, pour prendre du recul sous les grands arbres, dans une ambiance bucolique et devant le temps qui coule, la rivière.
Chez André, c'est l'exemple du développement durable, le gaspillage est proscrit depuis toujours, ses parents le lui ont transmis quand ils ne pouvaient pas faire autrement, sous peine d'avoir faim. Cela passe aujourd'hui par ces kilos de publicité dans les boîtes aux lettres. André ne les lit jamais (en bas à gauche de la photo). Mais pour rallumer la cheminée quand il s'est éteint pendant qu'il travaillait au champ, c'est idéal. Il peut ensuite préparer son repas, et poser sa marmite sur le feu.
Dans leur chambre il ont goût à se souvenir de leur aïeux, ils ont dormi devant la même cloison de planches.
Regardez bien cette scène, vous l'avez déjà rencontré. Une petite cour, plutôt le carrefour de la ferme d'autrefois, entre la maison et le hangar. Une belle ombre offerte par un tilleul qui savait offrir la tisane sucrée avant d'aller se coucher. La voiture est garée dessous pour ne pas entrer dans une fournaise. Les poules en profitent aussi. On voit le petit chemin des brebis quand elles quittent la bergerie pour le pré chaque jour, sans dévier de cet itinéraire comme le font les vaches et les chevaux aussi. A gauche, à y regarder de plus près le vieux paysan est dans son jardin, ce jardin qui a remplacé le champ, avec l'avancée de l'âge et la perte de l'énergie musculaire. Le portillon va empêcher les gallinacées d'y gratter. Le bois c'est indispensable pour l'hiver, la cheminée serait trop triste sans buches qui flambent.
Un parfum d'autrefois, un été nostalgique, les fleurs installées dans l'abreuvoir comme de la reconnaissance, mais surtout une mémoire qu'il faut conserver.
L'exploitation est isolée, les terres sont escarpées pour la plupart, la modernité n'a pas pu suivre.A chacun sa vitesse, mais on ne pardonne pas aujourd'hui à ceux qui n'ont pas leur chance.
L'exploitation est isolée, les terres sont escarpées pour la plupart, la modernité n'a pas pu suivre.A chacun sa vitesse, mais on ne pardonne pas aujourd'hui à ceux qui n'ont pas leur chance.
Poser les vélos, batifoler dans les prés, se submerger de printemps, de couleurs, de senteurs et de gaieté.
Le jardin est au champ, un bout du champ à quelques centaines de mètres. Le panier porte bagages est utile pour ramener quelques légumes.
Une vieille batisse de ferme sur fond de village. Les prairies séparent les habitations et les granges, étables et servitudes. Ainsi reste constitué le paysage de l'élevage rural.
Les cours de ferme n'ont guère changé quand les matériels ont évolué rapidement pour s'adapter à une agriculture qui ne sait plus se mesurer sinon à une échelle européenne pour le moins. Les paysans pour leur maison, ils n'ont pas toujours eu le temps.
C'était au temps où les vaches passaient l'hiver dans l'étable, le temps des nombreuses et belles fermes dans nos paysages, où l'on allait chercher du lait, celui aussi des valeurs du raisonnable que l'on a voulu effacer de notre humanité.
Une scène courante autrefois, beaucoup moins d'actualité aujourd'hui, je parle de la brouette.
Un peu vintage. Ce qui me vient à l'imagination, c'est la famille parisienne qui arrive en vacances au pays, dans la famille, dans une maison devenue trop petite avec les enfants. Une caravane de circonstance, celle des années 60, l'habitation mobile née après les congés payés. Et puis cette joie immense de retrouver ses parents et son village après s'être expatriés à la capitale pour gagner et faire sa vie. Enfin, enfin ils arrivent après ce long voyage, ils aperçoivent même la maison, l'émotion monte.
Allez tournez tournez petits bolides, la vie vous attend et c'est un drôle de manège!
Une bonne tranquillité rurale dans une demeure où le soleil n'ose pas même déranger, une lumière timide suffit à une paix royale. Chat suffit comme ça!
A l'écart du petit bourg, un ferme idéalement orientée, ses champs et prairies en pente douce devant sa façade, comme si l'ensemble du bon sens d'autrefois, sur le socle de l'expérience et du respect de la nature, était rassemblé ici.
Un puits et des bâtiments délaissés, l'eau reste au fond, les murs restent debout, mais combien de temps encore!
Un beau et bon ressenti de nos "autrefois".
L'atelier c'est ici près de la maison dans cette loge couverte de copeaux de châtaignier. Le feuillardier fait des cercles de barrique en cœur de Limousin
Un atelier de menuisier, sa réserve de bois sec en dessus de la porte avec accès au grenier grâce aux échelles. Il fallait parfois être deux pour descendre des madriers ou des poutres.
Un jardin devant les toits à cochons, un escalier pour mieux accéder au chambaras, tel quel, depuis longtemps déjà.
Un four à pain, une pierre à outils sur son cadre, des marmites disséminées ici et là comme réserve à boire aux animaux de basse-cour ainsi que les chiens, le passé n'a eu le temps de se ranger, le présent accapare toutes les énergies, et ça ne suffit pas toujours. La réalité d'aujourd'hui n'est plus du tout celle d'hier, la logique est loin du compte.
La cour de ferme a perdu la vie, plus d'animaux.
Le Gal mène le bal, c'est danse tantôt, il les fera toutes valser.
La ferme du bonheur. Espèces et races ensemble et en paix.
De l'ombre majestueuse du tilleul, la grange et le petit bâti secondaire brillent de toutes leurs pierres.
Au dessus du viaduc, le petit village a un beau chemin qui descend sur la crête surplombant la route de Sarlat-la-Canéda. Mauzens domine cette vallée qui passe par Les Eyzies de Tayac Sireuil. Respirant, ce haut du village offre un incroyable sentiment d'être dans une toile d'un grand peintre.
Nous avons de belles lumières de notre passé, on s'y croirait encore. Le leg est parmi nous. J'aime m'y recueillir au détour d'un cliché aussi vivant encore.
Une maison de paysans, paysans de la génération du milieu du 20ème siècle, une cuisinière d'émail rajoutée, mais le four à pain creusé dans la cheminée et à tout avec les poêlons à grands manches, la glace devant pour se raser, un peu de terre battue et un semblant de pavage intérieur, un confort sommaire, des besoins limités au strict minimum, et cette impression que travailler pour se nourrir était primordial, l'unique dessein.
Loin du bourg du village, une maison isolée en bordure de hameau, au creux d'un vallon. Ici l'eau ne manque pas, un puits devant la porte, derrière une grande serve et des rosées formidables entre saisons.
Une ferme ancienne toujours habitée, sur son promontoire, en haut du village qu'elle voit s'éveiller chaque matin. Le cultivateur l'est toujours malgré son âge, il se lève encore dès le lever du jour. Il veut laisser le temps filer, lui reste à son époque, un brin de confort en plus. Son environnement ne bougera plus, il a l'impression de ne plus vieillir comme ça. Seules les tourterelles ont disparu de la cage suspendue, les vaches aussi ne sont plus dans l'étable. C'est bien là son plus grand regret.
Une lueur transperce notre histoire commune, au travers de ces pierres vieilles, une lumière revient, et notre mémoire rejaillit. C'est aujourd'hui, et pourtant hier est encore vivant quelquefois.
Derrière cette fenêtre, un autre monde, celui du passé que certains ont abandonné avec bonheur, le confort en plus. De la modernité, d'autres en ont eu peur.
C'est Dimanche, enlevons le pot de fleur et la tuile, enfournons d'abord du bois, allumons du feu et chauffons le four, c'est pour faire cuire un bon clafoutis avec les cerises du dernier printemps et puis aussi quelques brioches qui vont lever pour les petits déjeuners de la semaine. Le Dimanche, et sa bonne odeur du pain frais et des desserts d'autrefois.
Au bord de l'Argentor, une table et deux chaises, de quoi s'enivrer de la musique de l'eau.
Au temps de Jacquou, avec le vieux pneu en guise d'épouvantail.
La fameuse cabine téléphonique quand ce moyen de communication est arrivé à la campagne. Tout le monde allait appeler le vétérinaire, le médecin, ou sa famille chez celui du village qui faisait office de cabine. On appelait le2, le 7 ou le 9 à tel endroit. Il fallait tourner la manivelle pour avoir l'opératrice, dans les années 50 à 60.
L'école communale est le fruit d'un long parcours qui commença à la Révolution Française et qui s'est poursuivi tout au long du XIXème siècle pour aboutir aux grandes lois Ferry. L'école laïque permit aux plus pauvres, selon leur talent, d'accéder aux niveaux d'études réservés jusque là aux plus riches et à la bourgeoisie.
La lumière donne doucement, le vieux crépi rose approche un sépia qui colore bien cette ambiance rurale restée la même. La chambre à l'étage est de celle où la fenêtre descend jusqu'aux chevilles, une petite ouverture empêchant le froid de rentrer, le chauffage restant toujours la cuisinière dans la seule pièce du rez de chaussée.
Une cour de ferme baignée de soleil, les pierres gardent un peu de fraîcheur derrière la fenêtre.
Beau jardin type médiéval, dans un espace plein de lumière et d'histoire, pour s'illuminer.
Ces lieux désertés, ces vies disparues, où va la ruralité au nom de la rentabilité et du développement? Que ferons nous de tous ces vestiges sinon des sanctuaires pour le tourisme et les nostalgiques de l'avant. Où il fallait 10, 20 ou même 30 paysans, 1 industriel agricole arrose les cultures d'engrais et désherbants quand il n'est pas raisonné. Le mur sera très haut quand la société civile arrivera à son pied, le fardeau lourd pour éviter un désert, des déserts culturels sociétaux.
Mon enfance a parcouru régulièrement ces chemins et petites routes du Périgord Vert, dans la voiture de mes parents. Aujourd'hui plusieurs décennies ont passé et je me souviens de ces prés clôturés aux abords des villages, de ces dimanche à visiter la famille, des accolades fournies et sincères, chacun se souvient de ces beaux moments qui sont partis avec les acteurs.
Une bonne cave charentaise.
Au bord de la route communale, le tracteur est sorti de la grange, le puits est fermé depuis l'eau courante pour la sécurité, et ainsi de village en village, de maison en maison, la vie suit son cours. Le spectateur que je suis aime les vies, celles des autres, comme autant de chance de les partager avec humilité et discrétion.
La grange est intacte, elle a vécu quoi, le portail en atteste, le chat en a fait son royaume, l'usure a réalisé naturellement la chatière. C'est un lieu de vie, le linge sèche, de petits ustensiles ça et là, la vieille casserole pour l'eau du dit chat, une bassine accrochée qui a du porter le linge vers le fil, aussi une poêle sur la boite aux lettres, comme des trophées. Un balai et un seau contre le mur. De vieilles habitudes ont construit ce décor. Mais la cocotte minute au milieu de la carrée, alors là c'est l'énigme !!! Personne ne saura imaginer la relation entre le chat et la cocote-minute, ah non!
Au vent, sur une clôture avoisinante, le linge sèche naturellement. La caravane s'est arrêtée sur ce bout de terre au carrefour de 2 hameaux. Les enfants jouent sur la chaussée, le père a allumé un feu avec du bois mort trouvé autour. C'est la vie nomade, c'est la bohème.
Jour de foire, pour toutes les tailles et toutes les générations.
La fête au village, les vieux accordéonistes sont encore là, comme autrefois, quand les bals se faisaient dans les granges, que tout le monde venait à vélo. Il y avait des musiciens partout, saxophonistes et batteurs aussi, la musique, la convivialité, même la fraternité. Tout se perd un peu, non?
Vous voyez des notes bleues qui s'échappent du violon, des notes qui colorent un ciel gai et musical, bleu comme le bleu de tes yeux, bleu qui dans ma tête embellit toute la vie.
Une croix en bois est là, personne ne saurait dire depuis quand, c'est certain. Un petit carrefour entre routes de campagne, elle est à l'ombre de ce pin sylvestre, et malgré l'immensité des terres rurales, on voit partout des traces de vie, de petites endroits où il s'est passé quelque chose. La terre est vivante jusqu'au bout de ses mottes.
Une magnifique lumière qui donne sur une source pour la foi des chrétiens et sur celle plus nécessaire encore à la vie terrestre, l'eau. Un puits de ressources pour les uns et les autres sans distinction.
Toute l'histoire que portent ces pierres mêlée à la flamboyance végétale d'un été méridional inspire tout esprit en quête de plénitude.
Intimiste petite église avec ses arbres centenaires qui en ont vu des misères humaines et des gens hypocrites venir se donner bonne conscience tout en sachant que les pierres ne parlent pas.
Fidèle, fidèle pourquoi rester fidèle
Quand tout change et s'en va sans regrets
Quand on est seul debout sur la passerelle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu'on espérait
Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
Fidèle à d'autres ombres à jamais.
Chanson de Charles Trenet.
Ou sont passés tous les fidèles?
La terre est argileuse, les murs en témoignent. Là où le béton n'existait pas encore, quand on se nourrissait de ce qu'on élevait, et encore ici rien n'a vraiment changé, et la vie qui court sans trop se précipiter, c'est aujourd'hui et ceux là ne s'en plaignent pas, vraiment pas.
Le paletot accroché à la crémaillère, il a refermé la porte derrière lui, c'est le moment de la sieste. Pour ne rien perdre de ce repos coutumier, la sieste doit être entière et ne supporte aucun dérangement intempestif. Double tour pour la porte, et puis c'est tout.
Au travers d'un réseau de toutes petites routes pittoresques, la campagne périgourdine reste bien vivante et très agréable à parcourir.
Un tas de rebuts gardés au cas où. De vieux ustensiles et objets devenus plus ou moins inutiles mais qui représentent tant de souvenirs sans doute. Et puis le bois est au sec, la cheminée enfumera moins. Le fil à linge est resté indispensable quant à lui, par tous les temps, les tissus respirent. La grange ouverte à tous vents.
Une scène bien anodine avec au bord de ce petit étang du Périgord Limousin un tracteur qui fait le plein de sa citerne pour abreuver son troupeau de vaches limousines plus haut dans le village, et ce vestige de bateau maritime arrimé depuis des lustres, personne n'y fait plus attention depuis belle lurette.
Langeais c'est un bourg où le chateau est connu sinon courtisé par les touristes qui font les chateau de la Loire. Il y a d'autres grands et beaux édifices aristocratiques dans cette région, beaucoup car cette Rolls Royce n'est pas au propriétaire de celui de Langeais. Rolls Royce avec chauffeur qui porte les courses du Dimanche matin faites au marché, c'est tellement anachronique sur ce beau territoire du Centre de la France, tellement chaleureux et où la simplicité des gens est digne de la fraternité qu'ils communiquent naturellement.
Etait ce essentiel de vouloir un vélo assorti à la couleur des contrevents? Certes, il est souvent stationné contre la façade, alors le goût de l'esthétisme a fait le reste.
Une petite fontaine de dévotion très simple, pleine de sincérité, un lavoir qui en purifie le linge familial pour tout dessein.
Tout à bien changé quand on sait que les animaux ne rentrent plus dans cette cour de ferme du Limousin. Sinon, les pierres s'en souviennent bien, elles.
C'est tout juste s'il ne faudrait pas encore un bon feu pour se réchauffer! On est en Mai. Les Saints de glace ne sont pas passés.
Ambiance rurale d'autrefois en Limousin.
Sur le chambaras, l'ail est accroché au courant d'air, histoire de mieux conserver, plus longtemps.
Un coq aimait un taurillon, chantant autour toute la sainte journée, s'écriant à chaque heure quand le clocher voisin sonnait que ce n'était pas encore la sienne.
Les amis sont les amis, un petit arrêt pour parler de tout et de rien avant d'aller aux courses. De temps en temps, ça fait du bien et garder des liens et des habitudes, ça rassure, ça entretient la vie.
La grange attenante à l'habitation de cette ancienne ferme semble plus chaude, les animaux se réchauffaient entre eux, il faut dire qu'à l'époque, ils ne passaient pas l'hiver dehors. Tout change.
Le linge sèche au jardin et il embaume le soir rentré des aromates et vents d'été.
Une scène anodine de la ruralité, des hommes qui se rencontrent au fil de la journée, au gré de leur vie quotidienne, l'un en vélo qui part faire ses courses à l'épicerie, l'autre qui va donner du foin aux vaches. C'est comme ça et c'est bien comme ça, la ruralité.
Faites un ban, c'est la chanson des bancs publics, des amoureux qui se bécotent, des anciens qui mégotent, parfois quelques bigotes qui s'asticotent.
Extrêmement bucolique, un univers formidable composé d'arbres majestueux, de cabanes intimistes, d'espaces exotiques aux bambous pastels, petit paradis dédiés aux rêves les plus fins et charnels.
Une façade figée aujourd'hui mais qui laisse une trace de vie. Si la fenêtre reste ouverte pour laisser passer la lumière dans la maison, tout s'est arrêté là, le vélo prêt à démarrer, le banc pour s'asseoir et ne pas démarrer...tout de suite. La marmite comme décor, pour ne pas la jeter, un petit cadre de vie personnalisé, ou l'instant de ne pas voir échapper comment quelqu'un demeurait ici et participait à l'ambiance du village.
Un pulvérisateur pour lire que cette cour de ferme appartient au présent. Pour le reste, le passé est bien là, dans cette bonne ambiance, les canards au bord de la serve, les vaches qui broutent tout près de l'étable, et les voisins là bas au fond des prés.
Maison ordinaire, chaleureuse et sereine illustrée par ce banc de communication avec aussi bien l'extérieur que le voisinage.
Sous la voûte des grands arbres protecteurs, des jumeaux viennent de commencer leur vie. De la plus belle des manières, avec une belle journée dans un environnement formidable.
La petite parabole ne captait rien sinon une ampoule qui renvoyait une lueur sur le pas de porte.
C'est devant le four à pain que le maître des lieux se rasait devant la glace, un vieux bureau d'écolier avec son banc a été remisé là. Avec cette vision, il n'y plus qu'à faire le chemin arrière de notre histoire.
Quelques très vieux outils entre pierre et bois. La petite aération de la grange s'est remplie d'objets divers, ceux qu'on ne veut pas perdre mais qu'on oublie.
Le lierre qui monte le long de l'échelle, c'est le signe que l'endroit s'est séparé de toute vie.
Une belle limousine, pierres colorées et chaudes quand dehors ça ne l'est pas, avec quelques briques sous le crépi blanc, la brouette remplie de bois confirme la saison avec les petites ouvertures d'aération du grenier bien calfeutrées. Les rideaux assortis aux briques, c'est une maison simple mais où il fait certainement bon y vivre.
Fest-Noz et fest deiz. Tous ensemble pour les bretons.
Economies drastiques dans l'entreprise publique, le materiel et la tenue en soufrent.
A la campagne comme on dit, on cultive les grandes traditions, labourage et pâturage sont les 2 mamelles de la France, après il faut aussi animer les villages et y jouer au football !!! A la campagne comme on dit, on cultive les grandes traditions, labourage et pâturage sont les 2 mamelles de la France, après il faut aussi animer les villages et y jouer au football !!!
Les terrains de sport, comme les écoles, les bistrots, ils sont déserts et meurent. Que continue à vivre la rentabilité et sa mondialisation, le libéralisme effréné qui les nourrit. On avance avec ça !!! Certains avancent, oui ils sont si peu mais si forts et inhumains !!!
Une ambiance formidable, des supporters incroyables sans aucun chant guerrier, plutôt bon-enfant quand vint l'heure de la collation et du fameux apéro "boratif".
Corsets, combinaisons, pantys, culottes et caleçons, bustiers avec armatures, tabliers de ménagère et chemises de nuit, tout pour la génération moins sexy mais qui l'a été à son heure pour sûr !!! Monsieur s'en souvient encore.
Un petit tour de France des fromages au marché.
Une idée de la convivialité au marché.
Environnement exotique devant ces vieilles pierres, le bambou apporte cette touche.
Ton sur ton. Le vert va si bien. le bois est couleur chlorophylle.
Four à pain ouvert sur l'histoire du village, avec son passé humaniste, et sans cesse nourrir les souvenirs.
Avec vue sur le lac. Un beau reflet de la beauté de la vie.