LE CHEMIN
LES CHEMINS SANS QUEUE NI TÊTE
Tout du long du Carol serpente un chemin jusqu'aux tours, parfumé de lilas printaniers.
Ce n'est pas un chemin romantique, non pas parce qu'il n'y a pas de place pour deux, mais parce que la clôture d'acacia et châtaignier éloigne les rêves et les fantasmes. Mais seul, on se forge quelquefois le projet de prendre un chemin pour deux une prochaine fois.
Le chemin rouge.
L'hiver est intense, une lumière froide insiste entre les arbres dénudés et frappe le chemin tout du long de la Tardoire. Voilà une saison dont on a besoin mais que l'on aime un peu moins.
Au bord de la route une voie qu'empruntaient mes grands-parents pour mener et garder le petit troupeau de vaches à paître vers un pré lointain.
Sur les traces d'un chemin, courbe après courbe, je me promène dans ma vie, de pensées en retours de conscience je remonte mon temps, je fais des détours dans mon passé, des regrets même traversent mes pas, mais tant de chances qui m'ont valu jusqu'à cet instant de purs bonheurs qui m'ont irrigués. jcl
Le chemin passe devant la fontaine et court par champs et par vaux, infiniment.
Une voie arborée et bleutée qui inspire, elle éveille la joie de vivre, pouvoir goûter en pleine poésie au bonheur d'être là.
Entre bosquets et prairies, un chemin à vaches puis à engins agricoles aujourd'hui. Une luxure végétale abondante enivre les sens au printemps.
Chemin forestier, bucolique à souhait, frais et coloré, lumineux même.
Flanqué de robustes arbres, un chemin creux du terroir de Charente limousine.
Un très vieux chemin qui mène au hameau et qui rappelle combien l'eau fût précieuse quand elle n'était pas courante. Ce sont femmes et hommes qui couraient eux, pour la puiser. Un prochain cycle risque de nous reprendre ce confort avec d'autres contraintes qui nous diraient combien elle est précieuse.
Quelle est longue l'échelle, qu'il est long le chemin pour monter au paradis dans l'église de Charmant en Charente !
Un chemin d'une partie dénudée de la forêt d'Horte.
Sur un chemin chaud, l'été moissonne ses journées, saison après saison.
Les chemins de Tartou à Bussière-Badil.
Chemin forestier.
Boulevard des platanes à Saint Amant de Boixe.
Sur la voie bleutée, je voyageais vers une comète.
Chemin d'hiver, au dos de la maison de campagne.
La petite route toboggan en coeur de forêt.
Rouzède, l'un des villages bocages charentais les plus verts.
Tous les chemins mènent à Rome, celui ci mène à Troie.
Seule au bout de la route mais plein champ.
Simple, exposée vers les éventuels passants bienveillants.
Le chemin bâti mène jusqu'à la ferme.
Marchastel, Le chemin monte vers l'église.
Les chemins de Saint Adjutory.
Si ce chemin a été identifié c'est parce que des centaines d'enfants l'ont emprunté.
L'école G Brassens de Cellettes sent éternellement la noisette .
A l'abri des arbres sur le chemin qui mène vers la lumière.
Ne serait ce pas là qu'il fait souvent le meilleur ?
Chemin toboggan vers la forêt.
Le Périgord Vert est irrigué de chemins végétaux et moussus
Chaque veine conduit à la pleine nature plutôt préservée sur ce terroir.
Un chemin d'automne avec ses odeurs et ses couleurs.
La bulle verte au bout du chemin est la porte d'entrée à l'espace forestier.
Chemin rouquin.
Le chemin s'ouvre sur le massif du Mont Blanc.
Les clôtures des prairies bordent les chemins d'accès avec désinvolture. Ils sont dans le paysage.
Chemin bordé.
Chemin des bosquets à Saint Adjutory.
Chemin fleuri.
Les chemins et les saisons.
Chemin des prés et pâturages.
Chemin automnal.
Chemin d'exploitation forestière.
Un chemin boisé qui s'enfonce en cœur de forêt.
Prendre un chemin comme on commence sa vie, on s'y risque un peu c'est si beau, on recherche de la couleur et ça tombe bien, il y en a, on souhaite vivre de tout, profiter et se remplir d'enthousiasme, encore c'est l'endroit, ça sent bon et c'est rempli de vie et de lumière, allez, le premier virage est doux, en douceur il va se prendre, et après au mieux on fera. C'est bien parti quand il fait beau dès le début. Aujourd'hui c'est pas la même chose pour tout le monde. Et plus ça va moins il fait beau dès le début pour la jeunesse du monde. A qui la faute? Qu'est ce qui passe, on commence tout de suite par un virage à angle droit! C'est pas la fête. Les chemins ne mènent plus à Rome, un tas d'embuches, toujours. Pourvu que ces chemins redeviennent verdoyants pour les futures générations, il va falloir s'y battre. A nous, ceux qui les ont connu d'être aux côtés de ceux qui les méritent aussi.
Le crépuscule n'empêche pas la dernière lueur du soleil d'illuminer ce chemin forestier avec un reflet générée par une courte averse. Ici, des centaines de vies se croisent, des plus microscopiques jusqu'aux sangliers et autres gros mammifères qui vont passer par là toute la nuit. Nul ne peut imaginer l'immensité du vivant.
A peine la lumière luit encore, Le chemin reste tracé.
Aux rayons du chemin, c'est une belle illumination.
Chemin délicatement vaporeux, un songe d'été.
Chemin du 3.
Chemin d'automne.
Un chemin jadis habité.
A l'endroit comme à l'an vert, à chaque jour qui passe, le soleil se couche côté haie, orange au jour beau, gris au gris du mauvais jour. Le chemin trace mais rien ne bouge vraiment en apparence.
***
Ce chemin passe sur le pont qui enjambe la Ruthène et passe devant le Moulin de Basaygues, avant de monter ferme vers le Cros de Ronesque dans le Cantal.
Moulin de Basaygues Cantal, petit chemin qui va longer la rivière.
De la route de passage monte un chemin d'accès vieux comme le village.
Un chemin dans le village, un chemin entre les murs, les générations et les vies.
avec ombrage dans une dense végétation et des espaces ensoleillés plus fleuris et grands ouverts. La chance est de pouvoir les fréquenter à l'envie.
S'engager sur le chemin, s'enfoncer dans ses pensées, descendre un peu et s'élever de nouveau, renaître à sa vie, ne plus combattre mais se sentir aimé par cet environnement qu'on ne regarde plus vraiment, reconnaitre que c'est ici que l'évidente protection qui nous a conçu s'ouvre encore à nos sens.
Les chemins et les saisons.
En arrivant dans le village par l'ancien chemin, le seul accès, il y avait autrefois souvent, quelqu'un qui tirait de l'eau au puits, et on connaissait alors les dernières nouvelles, oh pas des tonnes, il n'y avait que 3 familles qui y vivaient, entre les champs, les étables et les repas et repos dans les maisons désuètes et pas très confortables. Travail et repos étaient les conditions de vie.
Entre chien et loup ou presque, au sortir des taillis de châtaigniers, un dernier tableau s'éclaire couronné d'un arc en ciel. Le chemin illuminé.
Les chemins se prennent avec un plaisir certain, celui des senteurs et des couleurs quand l'hiver s'en est allé.
Chemins d'hiver.
L'hiver illustre son souffle.
Virgule forestière.
Un chemin d'exploitation forestière partagé.
Le chemin chargé d'histoire.
Chemin forestier bordé de quelques grumes, chemin d'accès et d'exploitation.
L'accès à la maison est bien tenu, fleuri et ombragé sous des arbres centenaires.
Chemin couru et parcouru, habituel tracé pour la promenade du chien.
Entrer dans la lumière
Comme un insecte fou
Respirer la poussière
Vous venir à genoux
Devenir quelquefois
Un rêve insaisissable
Etre là de passage
Sans avoir rendez-vous.
Le chemin en herbe amène à la maison sur la gauche, les toits à cochons et la grange sont en face, rien n'a bougé.
Un chemin lumineux au coin de la maison, guidé par cette lanterne de pierre.
Au détour des champs des bosquets d'arbres bordent les chemins d'accès, c'est comme ça depuis notre enfance, au moins!
Le chemin tire tout droit, le bout est si loinq qu'on ne l'imagine pas, c'est bien comme ça.
Une artère au coeur des blés.
Dans la lande provençale, un petit chemin toboggan, ça monte et ça descend, au gré des senteurs florales.
Au zenith une bonne douzaine de canards sauvages passe, puis s'échappe rapidement vers des voies lointaines, en cette fin d'été en pente douce.
*********************************
CHEMINS PIERREUX
sur les Pechs de Daglan
________________________________________________________________________
Chemin de pierres.
Chemin d'orgueil.
Entre champs et forêt.
************
Chemin forestier.
**********
Entre ail et moi.
Il est des chemins dont on ne peut plus sortir lorsqu'on y a mis les pieds. On commence et il faut aller au bout. Comme un tunnel d'arômes, de chlorophylle, herbes qui dansent devant vous et vous invitent à prendre la cadence, oiseaux musiciens sur les branches de cette mélodie, et vôtre cœur qui tangue, envoûtée par tant d'harmonie.
Soleil orangé, dansent les herbes sauvages.
A contre-jour, elles se pâment et s'invitent à jouer de leurs couleurs.
Un arbre mousseux héberge la rondeur d'un champignon rond qui se dresse.
Un homme passe à vélo comme toujours à la même heure, alors qu'une femme a posé le sien contre le talus avant de monter à son jardin.
Entre champs.
Un tableau rend l'ambiance d'un domaine provençal, avec le chemin qui conduit au village perché.